Et toi, quelles sont tes passions ? Avez-vous déjà redouté cette question ? Ou peut-être, ne jamais savoir quoi répondre ? Oui, parce que vous êtes une femme HPI, vous devez forcément avoir une longue liste de passions. Du moins, c’est ce qui se dit. Et si ce n’était pas le cas, qu’est-ce que cela signifie ?
Au sommaire :
- Tout m’intéresse, mais je n’ai pas de passion
- Je suis HPI et je n’ai pas de métier passion
- Étiquette, normes sociales : comment trouver ma place ?
Tout m’intéresse, mais je n’ai pas de passion
Une curiosité insatiable, c’est l’une des caractéristiques que l’on associe aux personnes HPI. Elles s’intéressent à tout et ont un besoin incessant de comprendre le fonctionnement des choses. Dans cette boulimie d’apprentissage, on peut facilement faire face à une difficulté quant à déterminer ce qui nous passionne réellement. Ici, on peut avoir l’impression de s’éparpiller sans cesse.
Dans une société où la réponse à la question « quelles sont tes passions ? » est censée définir qui nous sommes, certains HPI peuvent facilement se sentir frustrés et en décalage. Pour eux, si l’apprentissage est intense, il est souvent de courte durée. Ils peuvent plonger au cœur d’un sujet pendant quelques heures, quelques jours, puis passer à autre chose dès l’assimilation des connaissances. Une fois le principe compris, leur intérêt se dissipe. C’est cette volatilité qui crée ce sentiment de décalage par rapport aux autres.
Je suis HPI et je n’ai pas de métier passion
L’idée selon laquelle une femme HPI doit impérativement trouver un métier qui la passionne est largement répandue. Mais, est-ce une règle absolue ? Est-ce que cette exigence ne serait pas un autre moyen de pression ? Parce qu’en réalité la passion ne réside pas nécessairement dans le travail. Elle touche aussi d’autres aspects de la vie. La vraie question est : qu’est-ce qui éveille en moi le sentiment d’être à ma place, heureuse ? Répondre à cette question exige de remettre en question cette notion préconçue de ce qui « doit » être passionnant et d’explorer différentes sources de satisfaction et d’épanouissement.
Alors oui, la passion peut aussi se trouver au-delà du travail. Et surtout, elle n’a pas besoin d’être rémunératrice. Son principal but est de nous faire nous sentir utiles, vivantes, accomplies, heureuses, etc. En acceptant cette vision, il devient alors facile de découvrir une multitude de sources de satisfaction et de réalisation personnelle, comme les liens familiaux, les amitiés profondes, les activités artistiques ou créatives et même les actions bénévoles. Quelque soit l’activité ou le domaine, une passion vient de qui nous sommes et pas de ce que les autres attendent de nous.
Étiquette, normes sociales : comment trouver ma place ?
Si le coup de projecteur sur la douance a permis à de nombreuses personnes de mettre des mots sur une forme de malaise ou d’incompréhension, il a pu aussi faire l’effet inverse selon l’approche de chacun. Certains ont pu se laisser enfermer par des étiquettes et se sentir coincés. Pourtant, ces « étiquettes » qui entourent la douance ne devraient pas enfermer les HPI dans des cases, au contraire.
Si ces cases sont essentielles pour comprendre le fonctionnement atypique, elles ne sont pas destinées à être rigides. Elles sont un point de départ pour une exploration plus large de soi. On oublie souvent que le HPI est un spectre complexe, avec une variété de traits et de caractéristiques qui s’inscrivent au travers d’une diversité d’expériences et de parcours de vie notamment.
À cela s’ajoutent, les attentes sociales et les normes qui sont dans une grande majorité des cas des éléments déterminants dans nos choix de vie. Comme pour ces « étiquettes », ces mécanismes sociétaux ne servent qu’à nous accompagner dans nos orientations. Ils nous permettent d’expérimenter et de faire des choix conscients. C’est d’ailleurs le meilleur moyen pour les HPI d’embrasser pleinement leur singularité et de trouver leur authenticité. Cela peut impliquer de prendre des risques, d’explorer des domaines non conventionnels et de suivre leur intuition. Toutefois, ce chemin n’est pas une obligation, inutile de sortir des chemins balisés si cela ne répond pas à un besoin intrinsèque. Par contre, il devient essentiel lorsque le besoin de se connecter à soi devient pressant. Le coaching est un outil pour atteindre ce but. Il offre un cadre sécurisé aux HPI qui souhaitent pratiquer ce hors-piste, le tout en utilisant des outils adaptés aux atypies. Contactez-moi pour en savoir plus.
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