Découvrir sa douance peut à la fois être un moment libérateur et angoissant. De nouvelles portes s’ouvrent, une autre compréhension s’invite et ce nouveau paradigme chamboule beaucoup de choses. Cette découverte apporte une nouvelle lecture de sa vie, de soi et de ses relations. S’il est clair que partout où persiste une lacune dans la compréhension de soi-même, les émotions négatives telles que le doute, le manque de confiance et d’estime de soi peuvent surgir, aller creuser dans sa douance n’est pas une étape obligatoire. Tous les surdoués ne ressentent pas le besoin de pousser la réflexion du haut potentiel intellectuel. Parfois, mettre un mot suffit, parfois, non.
Sommaire :
- Le test de douance n’est pas une obligation
- La question de la douance n’arrive pas par hasard
- La douance n’explique pas tout
Le test de douance n’est pas une obligation
La décision de passer un test de douance ne convient pas à tout le monde. Bien que cela puisse être une étape utile pour certaines personnes, d’autres peuvent trouver d’autres moyens de comprendre et de valoriser leur potentiel.
Passer un test de douance peut être une démarche intimidante pour certains. La perspective d’être étiqueté comme « surdoué » peut engendrer des appréhensions et des incertitudes quant aux implications de ce résultat sur leur vie personnelle et professionnelle. De plus, certains peuvent craindre d’être stigmatisés ou jugés par leur entourage une fois qu’ils ont été identifiés comme surdoués.
Enfin, certains hauts potentiels intellectuels vivent très bien leur vie sans même savoir qu’ils sont surdoués. Pour eux, la question de passer un test de douance ne se pose pas, car leur douance n’a peut-être jamais été remise en question ou perçue comme un obstacle. Ceux-là peuvent avoir trouvé un environnement qui leur convient parfaitement, où leurs talents sont reconnus et valorisés, ce qui leur permet de s’épanouir pleinement sans ressentir le besoin de se conformer à une norme ou à une étiquette spécifique.
En effet, la douance peut être très bien vécue dans un environnement adéquat, où les individus sont encouragés à explorer leurs intérêts, à développer leurs compétences et à trouver un sens à leur vie, qu’ils soient conscients de leur haut potentiel ou non. Ainsi, la décision de passer un test de douance dépend largement de la manière dont la personne perçoit son propre cheminement et de ses besoins spécifiques en termes de compréhension de soi et d’épanouissement personnel.
La question de la douance n’arrive pas par hasard
Découvrir sa douance est rarement une partie de plaisir ! Pour de nombreux adultes HPI, la prise de conscience de leur douance arrive à un moment clé. Se sentant souvent vulnérables et isolés, ils luttent contre une image stéréotypée qui ne correspond pas à leur réalité. Après la découverte, une période de réflexion intense commence, parfois comparée à un processus de deuil. À ce moment-là, l’une des solutions est de (re) construire progressivement son identité et idéalement en étant accompagné.
Autrement dit, lorsque la question de la douance arrive sur le tapis, c’est généralement qu’une partie de soi est prête à un changement, quel qu’il soit. Finalement, nous sommes les meilleurs experts pour savoir ce qui est bon ou pas pour nous. La vraie question à se poser n’est donc pas, dois-je passer un test de douance ? ou encore, dois-je aller creuser ce sujet de la douance ? Mais plutôt, qu’est-ce qui bloque mon avancée ? De quoi ai-je besoin pour être plus épanoui ? C’est à partir de là que le champ des possibles peut alors s’agrandir.
La douance n’explique pas tout
Le risque de mettre un mot sur son sentiment de décalage est d’attribuer tous ses blocages à cette « étiquette », en minimisant ou en ignorant d’autres facteurs. Alors que la reconnaissance de son haut potentiel peut apporter un éclairage sur certaines caractéristiques personnelles, professionnelles ou sociales, il est important de ne pas le considérer comme l’unique explication de toutes ses facettes. Le HPI n’est qu’une partie du surdoué.
Cette tendance à surattribuer les événements à son haut potentiel intellectuel peut créer des distorsions cognitives et altérer la perception de soi et des autres. L’enjeu est donc pour les HPI de cultiver une prise de conscience de soi équilibrée et de percevoir la douance comme l’une des clés vers une meilleure compréhension d’eux-mêmes et pas comme une fin en soi. Le coaching peut être un outil dans ce processus. Il permet de comprendre son fonctionnement global et surtout de se créer son propre mode d’emploi. Contactez-moi pour en savoir plus.
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