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« Que la force soit avec toi ! ». À en croire certains, vivre avec une femme HPI serait un vrai supplice ! Trop intense, trop indépendante, trop émotive, trop besoin d’être rassurée. Selon la légende, la femme HPI est trop tout. Pourquoi existe-t-il autant de préjugés sur le sujet ? Sont-ils fondés ou est-ce encore la résultante d’une paresse intellectuelle ? Serait-il plus compliqué de comprendre le fonctionnement de la femme HPI plutôt que de la qualifier de « trop » ? Il est évidemment impossible de créer un mode d’emploi universel sur comment vivre avec une femme HPI. Cet article va donc faire des généralités dans le but de casser certains préjugés !

Au sommaire : 

  • Accepter qu’elle analyse tout et tout le temps
  • Savoir qu’elle est un détecteur de non-dits
  • Comprendre que son intensité n’a pas de bouton « off »
  • Dealer avec ses contradictions 

Accepter qu’elle analyse tout et tout le temps

Le HPI se caractérise entre autres par la capacité à avoir une pensée en arborescence plus intense et plus rapide que la moyenne. En d’autres termes, vivre avec une femme HPI revient à avoir une partenaire qui va analyser une phrase, une situation, un évènement en quelques minutes, voire en quelques secondes.

Non, impossible d’arrêter de réfléchir ! Son cerveau est câblé pour le faire avec cette intensité. Les bons côtés, c’est que vous bénéficiez d’un comparateur et d’un analyste, le tout dans le même corps et à domicile !

Savoir qu’elle est un détecteur de non-dits

Il peut être compliqué d’omettre ou de feindre une situation avec une femme HPI. C’est justement par sa capacité d’analyse qu’elle va pouvoir détecter dans le visible (les mots, les expressions, les gestes, et.) et dans l’invisible (les émotions), ce qui est caché. Elle n’est pas particulièrement friande des conflits, mais elle peut difficilement feindre ses émotions lorsqu’elle détecte des non-dits et notamment si elle se sent suffisamment en sécurité dans son couple.

Vivre avec une femme HPI

Comprendre que son intensité n’a pas de bouton « off »

Les émotions sont intenses, oui. Les joies et les peines. Parce que par définition, les émotions ne se gèrent pas, inutile de chercher un moyen de calmer ce feu intérieur. Plus, elle va apprendre à se connaître et plus elle va réussir à accueillir ses émotions, les exprimer à son partenaire et trouver des outils si elle le souhaite pour apaiser ses ressentis. De la même manière, il est important pour l’autre de comprendre cette intensité et d’observer comment et pourquoi elle se manifeste.

Dealer avec ses contradictions 

La femme HPI peut être à la fois autonome et indépendante, tout en ayant un besoin presque viscéral d’être rassurée. Parfois, ça peut même donner l’impression d’être face à un enfant dans un corps d’adulte ou inversement aussi. Elle va avoir besoin d’être seule, d’avoir son espace, le tout en se sentant soutenue dans ses projets, par exemple. Bref, il s’agit de trouver le bon équilibre pour qu’elle puisse avoir suffisamment d’espace pour être elle-même.

Alors, vivre avec une femme HPI, exige la même chose que pour toutes les relations : écouter, comprendre et apprendre l’autre. Parce que le fonctionnement du HPI est différent de la norme, on peut rapidement le qualifier de bizarre, décalé ou trop intense. La patience et la tolérance sont certainement la clé pour une relation sereine et durable, quel que soit le fonctionnement des deux protagonistes de l’histoire. Et en ce qui concerne la femme HPI, promis, une fois que vous l’aurez cernée, vous ne la trouverez plus si bizarre que ça !