Dans notre société contemporaine, la quête du bonheur semble être devenue une obsession. Des livres de développement personnel aux discours médiatiques, en passant par les réseaux sociaux, nous sommes constamment bombardés de messages nous incitant à rechercher le bonheur à tout prix. Or, dans les faits, cette quête est impossible à atteindre. Pire, elle a tendance à amplifier le climat anxiogène si présent dans notre société moderne. Pour la femme HPI, la peine peut être double, notamment au vu de ce grand sentiment de décalage qui lui est si familier.
Au sommaire :
- À trop idéaliser le bonheur, on en oublie l’essentiel
- La connaissance de soi est l’une des clés de l’épanouissement
- Les émotions inconfortables sont souvent les plus grands déclencheurs de changement
À trop idéaliser le bonheur, on en oublie l’essentiel
On le sait, l’intensité est l’une des principales caractéristiques des personnes HPI ou hautement sensibles. Tout est décuplé, ce qu’ils vivent ou ressentent, tant dans le positif que dans le négatif. Mais, alors, comment trouver le bon équilibre entre son fonctionnement et les attentes extérieures ? Qu’est-ce que signifie le bonheur ? Peut-on être réellement heureux lorsque l’on ressent la vie aussi intensément qu’une personne HPI ?
Dans une interview, Marine Miglianico, une psychologue qui travaille sur plusieurs projets de recherche en sciences de l’éducation et en ressources humaines, souligne que notre perception de la vie et notre attention portée sur certains aspects ont un impact majeur sur notre bien être.
Selon elle, seulement 10 % du bonheur est lié à nos conditions de vie, tandis que 50 % sont attribués à notre génétique. Les 40 % restants dépendent donc de notre manière de regarder notre vie et notre réalité.
Le modèle PERMA de Martin Seligman met en évidence cinq composantes clés du bonheur :
- Les émotions positives,
- L’engagement,
- Les relations positives,
- Le sens,
- Et l’accomplissement.
Finalement, ces 5 paramètres sont souvent les notions abordées en coaching, car oui, l’accompagnement est aujourd’hui un des outils clés qui permet de se rapprocher de cet état de bonheur. Pour autant, le bonheur en soi n’est pas un objectif. L’authenticité, oui. Finalement, la clé serait de revenir à l’essentiel en commençant par des petites choses simples : l’activité physique, l’alimentation, le sommeil, la relaxation et revoir son environnement.
La connaissance de soi est l’une des clés de l’épanouissement
On le répète souvent, mais oui, la connaissance de soi est cruciale. Une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, intitulée « Self-Insight : Roadblocks and Detours on the Path to Knowing Thyself » (« Auto-perception : obstacles et détours sur le chemin de la connaissance de soi »), a été menée par des chercheurs en psychologie sociale et de la personnalité.
Cette étude a examiné les liens entre la connaissance de soi et le bien être psychologique chez un large échantillon d’adultes. Les chercheurs ont utilisé toute une variété de mesures pour évaluer la connaissance de soi. Les résultats ont montré une forte corrélation entre ces deux notions. Plus précisément, les individus qui avaient une meilleure connaissance d’eux-mêmes étaient plus susceptibles de ressentir un niveau plus élevé de satisfaction et de bien être émotionnel et en parallèle avaient également des niveaux plus faibles de dépression et d’anxiété.
De plus, l’étude a révélé que la connaissance de soi était particulièrement importante pour prédire le bien être psychologique lorsqu’elle était associée à des perceptions plus précises de soi. En d’autres termes, il ne s’agissait pas seulement d’avoir une idée de soi-même, mais aussi d’avoir une idée précise de soi-même qui était liée à un meilleur bien être émotionnel.
Les émotions inconfortables sont souvent les plus grands déclencheurs de changement
Éviter les émotions inconfortables est une stratégie, consciente ou inconsciente, utilisée par tous, que ce soient les neurotypiques ou les neuroatypiques. Dès la naissance, nous sommes confrontés à des situations inconfortables et nous cherchons refuge dans un environnement sécurisé et familier, souvent représenté par nos parents ou notre lieu de résidence.
Progressivement, nous élargissons notre espace et notre champ d’action à partir de cette base de sécurité. Chaque étape de notre développement est marquée par une exploration progressive de nouvelles zones, incluant notre zone de confort, notre capacité d’action et notre liberté. Il est important de comprendre que l’inconfort est essentiel à notre croissance, car il nous pousse à étendre nos limites et à explorer de nouveaux horizons, tels que :
- Notre zone de confort,
- Notre zone de sécurité,
- Notre zone de joie,
- Notre zone d’action,
- Notre liberté.
Cependant, notre inconscient est prédisposé à éviter l’inconfort et à en quelque sorte filtrer notre réalité en fonction de ce qu’il sait déjà, ce qui le sécurise. Ainsi, pour reprogrammer cet inconscient, il est nécessaire de lui communiquer nos objectifs le plus clairement possible. Pourquoi ? Parce qu’en ayant une idée précise de nos objectifs, aspirations et buts, nous devenons plus aptes à saisir des occasions que nous aurions pu ignorer auparavant. L’un des outils pour y parvenir est le coaching. Il permet de clarifier ses objectifs et surtout de mettre en place un plan d’action concret pour les atteindre. Contactez-moi pour en savoir plus.
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