La créativité est une caractéristique souvent assimilée à la femme HPI. Cette caractéristique est, chez elle, pourtant sous-employée. Pour cause, dans le langage commun, la créativité est souvent réduite à l’expression artistique. Or, elle est bien plus que ça. La création comprend toutes les formes de créations, de la revisite d’une recette de grand-mère au fait de trouver une solution innovante. Lorsque notre flux créatif est mis à mal, le responsable est souvent notre vision limitée de celui-ci. Voyons donc ensemble la créativité sous un angle plus large.
Au sommaire :
- Comprendre ce qui bloque sa créativité
- Cultiver la créativité au quotidien
- Comprendre le lien entre introspection et processus créatif
Comprendre ce qui bloque sa créativité
Plusieurs facteurs peuvent expliquer le blocage de la créativité :
- La peur de l’échec, la crainte de ne pas être à la hauteur des attentes, de produire quelque chose d’imparfait ou d’être critiqué.
- Le perfectionnisme, des standards trop élevés, l’hésitation à s’exprimer de peur de ne pas atteindre une perfection hypothétique.
- Le manque de confiance en soi, le doute sur ses compétences et sa valeur, la peur de prendre des risques créatifs.
- Un environnement défavorable, un contexte peu propice à la créativité, des critiques constantes ou un manque de soutien.
- La stagnation dans des routines trop rigides.
- La surcharge mentale, un excès d’informations, de responsabilités ou de stress.
- L’absence de temps dédié à la créativité.
- Des émotions refoulées, telles que la tristesse, la colère ou la peur.
En identifiant les facteurs bloquants, il devient alors plus facile d’adopter des stratégies personnalisées pour les surmonter.
Cultiver la créativité au quotidien
Lorsque l’on part de zéro, cultiver sa créativité au quotidien implique de s’adonner à une activité sans y poser d’enjeux. Il s’agit d’apprendre à ne plus se censurer ou à se restreindre et de s’autoriser à naviguer dans son processus créatif. Cela implique aussi de créer des choses qui, à la fin, peuvent même ne pas nous plaire, car la difficulté de la création réside dans la transposition « parfaite » de l’idée dans la matière. La pratique régulière est le seul moyen de faciliter cette transposition.
Le deuxième moyen pour cultiver sa créativité est de prendre soin de soi. Se sentir bien dans son corps, dans sa tête et au sein de son environnement est définitivement propice au processus créatif.
Puis, la créativité a besoin d’espace et donc d’un temps précis qu’on lui consacre, mais également d’espace mental. Essayez donc de créer, et ce, quelle que soit la création, en ayant en tête le repas du soir à faire ou le dossier à rendre pour le lendemain. En ce sens, la méditation, la marche ou toute activité aidant à mettre le cerveau sur pause sont des déclencheurs efficaces de flow créatif.
Enfin, développer sa curiosité et pratiquer. La créativité se travaille, se nourrit, se développe. Ainsi, être attentif à son environnement et s’imprégner d’éléments extérieurs permettent de préparer son processus créatif. D’ailleurs, scientifiquement, le flow artistique ne va pas sans l’esprit analytique. Ce qui semble parfaitement logique, puisque la création n’est que l’assemblage de tout ce que nous percevons.
Comprendre le lien entre introspection et processus créatif
En ce sens, il devient logique d’avancer que la connaissance de soi s’avère être le fondement solide sur lequel s’épanouit la créativité. Comprendre ses passions, ses valeurs et ses pensées les plus profondes offre un terrain fertile pour l’expression créative.
L’introspection devient alors une source inépuisable d’inspiration créative. De la même manière, la connaissance de soi permet d’identifier les moments propices à la création et de déterminer les bonnes stratégies pour surmonter ses éventuels blocages. Le coaching peut offrir des solutions dans le déploiement de sa créativité. Contactez-moi pour en savoir plus.
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